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Les Français doivent-ils apprendre à vivre avec cette menace et accepter que le risque zéro n’existe pas ?

Aucun pays au monde, même parmi les plus autoritaires, ne peut prétendre être aujourd’hui à l’abri du risque terroriste. Il est très important de prendre conscience du fait que l’idéologie islamiste existera sans doute encore très longtemps.

Les Français doivent savoir que cette menace va persister et que ce combat acharné s’inscrira nécessairement dans la durée.

L’attentat du samedi 2 décembre, à Paris, soulève la question du suivi des détenus radicalisés à leur sortie de prison. Comment s’organise leur prise en charge ?

La DGSI estime que parmi les 391 détenus aujourd’hui incarcérés pour des faits de terrorisme, un « noyau dur » d’une cinquantaine d’individus présentent, à ce stade de leur peine qui est encore longue, un profil particulièrement inquiétant.

En outre, depuis l’été 2018, 486 détenus islamistes ont été libérés. Ce nombre peut sembler élevé, mais fort heureusement, tous les sortants ne présentent pas le même niveau de dangerosité. Le taux de récidive est d’ailleurs très faible.

En effet, contrairement à ce que j’entends parfois, un nombre significatif d’entre eux a pris du recul par rapport à leurs engagements précédents grâce notamment aux efforts de l’administration pénitentiaire et aux suivis judiciaires mis en place à leur sortie. Même s’il faut rester vigilant, plus de la moitié de ces sortants présentent aujourd’hui un profil que nous considérons comme « désengagé ».

Parmi l’autre moitié, aux profils plus ambivalents, certains restent ancrés dans l’idéologie radicale. Chaque sortant, quel que soit son profil, fait donc l’objet d’un suivi systématique par un service de renseignement, et la quasi-totalité se voit appliquer des mesures judiciaires et/ou administratives visant à favoriser la réinsertion et à leur imposer un dispositif de contrôle renforcé.

La DGSI déploie par ailleurs des dispositifs de surveillance humaine et technique importants avec l’objectif de caractériser tout comportement susceptible d’entraîner une entrave judiciaire.

Depuis septembre, cinq sortants ont ainsi été réincarcérés pour des violations de leurs mesures administratives. Deux autres, sortis de prison très récemment, ont été interpellés en octobre : ils ont été condamnés à cinq ans et six ans de prison pour apologie du terrorisme.

L’enjeu, c’est d’arriver à détecter ceux qui sont susceptibles de nouveau de passer à l’acte. Les services, évidemment, surveillent. Mais malgré leur investissement, ils restent à la merci d’un passage à l’acte soudain, soit au terme d’un comportement dissimulateur, soit du fait d’une décompensation, sans qu’il y ait forcément de signes avant-coureurs.

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